Après plus de deux ans de réunions virtuelles, nous avons à nouveau eu la chance de nous rencontrer en personne pour la 107ème réunion du Conseil de l'UICN. Le Conseil a réfléchi aux possibilités de renforcer l'Union - notre engagement et la mobilisation de l'ensemble de l'Union, ainsi que notre profil et notre influence sur la politique mondiale et la scène scientifique.

Les semaines précédant la réunion du Conseil ont également été chargées. Tout d'abord, nos directeurs régionaux se sont rendus à Gland pour définir la stratégie à suivre pour l'Union, en explorant les moyens de renforcer notre engagement auprès des membres de l'Union et d'intégrer nos opérations à travers le monde. S'en est suivi l'atelier annuel de planification et de budgétisation, au cours duquel les hauts responsables du Secrétariat ont fait le point sur les progrès réalisés par rapport à nos objectifs.

Notre 54ème comité directeur s’est tenu en personne les 15, 16 et 17 juillet à Kigali, au Rwanda, avant le Congrès africain sur les aires protégées. Les membres du comité directeur, ainsi que plusieurs membres basés en Afrique et des collègues de l'UICN Afrique on partagé avec nous leur expérience sur les approches fondées sur les écosystèmes menées en Afrique et leur implication dans la région. Il s'agit d'une excellente occasion d'envisager des collaborations possibles et de continuer à apprendre des expériences de première main pour continuer à construire et à renforcer les alliances de la CGE au niveau mondial.

Nous sommes heureux d'annoncer que le nouveau site Internet de l'UICN a été lancé le 30 juin 2022. Ce nouveau site donnera un profil beaucoup plus élevé à l'UICN en tant qu'Union et donnera aux Membres et aux Commissions plus d'importance. Le nouveau site Internet mettra en avant et présentera le pouvoir unique de l'Union. Il sera axé sur l'exécution et la pertinence et servira des publics divers.

Veuillez noter que tout le contenu, y compris les sites des groupes thématiques, ne sera pas disponible à partir du 30 juin, mais le Secrétariat et les Commissions continueront à ajouter du contenu quotidiennement. Nous vous demandons un peu de patience car le site est un grand univers avec de grandes quantités d'informations et nous espérons que le site complet sera opérationnel d'ici la fin septembre.

Shalini Dhyani, présidente régionale de l'Asie du Sud, a reçu la première place pour son travail intitulé "Empowering women to face the challenges of landslides and disaster in Central Himalaya through fodder bank approach" dans le cadre des meilleures pratiques adoptées pour l'Agenda 3 de l'agenda en 10 points de l'Honorable Premier Ministre, dans le cadre du compendium sur le "Rôle des femmes dans la gestion des risques de catastrophes", une initiative de l'IUINDRR-NIDM, MHA, et le gouvernement indien. Elle recevra un certificat et une somme de Rs. 30,000 pour son appréciation. Félicitations Shalini !

Un nouvel appel à propositions pour le défi des subventions pour des environnements résilients, inclusifs et durables (RISE) est maintenant ouvert aux candidatures.

Organisé par l'UICN et l'USAID dans le cadre de leur partenariat sur la promotion de l'égalité des sexes dans l'environnement (AGENT) et de son centre de liaison sur la violence sexiste et l'environnement (GBV-ENV Center), avec la collaboration de Pam McElwee, responsable des pratiques culturelles et de la gestion des écosystèmes, l'appel à propositions pour les subventions RISE (Resilience, Inclusive and Sustainable Ecosystems) vise à soutenir des stratégies fondées sur des données probantes pour lutter contre la violence sexiste dans les programmes liés à l'environnement et au climat.

En 2022, les priorités de RISE sont les interventions dirigées ou conduites par les communautés locales ou les communautés qui génèrent un apprentissage sur les pratiques prometteuses dans des contextes vulnérables au climat, en relation avec la protection des droits et de la sécurité des défenseurs de l'environnement, ainsi que dans la gestion adaptative dans le contexte de la pandémie actuelle de COVID-19. Les régions ciblées en 2022 sont l'Amérique centrale et les Caraïbes, l'Afrique orientale et australe et l'Asie du Sud et du Sud-Est. La date limite de candidature est le 18 juillet et les conditions peuvent être consultées sur le site Web des subventions RISE ou contacter Laura.Sabater@iucn.org ou pdmcelwee@gmail.com.

Vous pouvez regarder le webinaire complet sur les questions et réponses concernant la subvention ici qui a eu lieu le 22 mai.

Du 29 mars au 12 avril, la CGE a présenté Connecting the Dots, le premier événement de ce type organisé par la Commission où, grâce à son propre métavers, plusieurs chefs et co-chefs de groupe, présidents régionaux et représentants du secrétariat ont eu l'occasion de faire connaissance virtuellement et de partager leurs principaux objectifs pour la période à venir, ainsi que de discuter de collaborations potentielles et d'articuler toute activité future. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé et nous espérons que vous avez apprécié l'expérience !

Sur la base des commentaires reçus au cours de la dernière période intersessionnelle, un groupe central a récemment été créé, afin que davantage de personnes s'engagent dans les activités du groupe thématique des solutions fondées sur la nature (SfN). Deux réunions du groupe central du groupe de travail sur les SfN ont été organisées en avril et mai 2022, avec les membres qui avaient montré leur intérêt à s'impliquer plus activement. L'objectif de ces réunions était de présenter certaines activités passées et prévues pour le groupe, et de lancer des idées d'activités sur lesquelles les membres du groupe central pourraient se concentrer et qu'ils pourraient diriger. Parmi les idées émises, citons les publications, les outils pour aider à développer le standard SfN, la contribution à la révision du standard SfN et les ateliers pour continuer à sensibiliser aux SfN et promouvoir la mise à l'échelle des interventions dans ce cadre-là.

Les réunions ont été organisées par Emmanuelle Cohen-Shacham et Edna Cabecinha (responsable et co-responsable du groupe). Les participants étaient Shanmuga Barathi, Nigel Dudley, Davide Geneletti, Marc Hockins, Mike Jones, Shane Orchard, Dario Piselli, Somnath Roy, Livia Zapponi, Jyotirmoy Shankar Deb, Deepu Sivadas, Risa Smith, Pete Smith et Hausner Wendo. Nous sommes impatients de voir de nombreuses initiatives intéressantes naître de ce groupe engagé !

Chaque année, la Royal Society et la National Academy of Sciences (NAS) organisent conjointement le Forum scientifique US-UK afin d'aider les dirigeants scientifiques du Royaume-Uni et des États-Unis à forger un partenariat durable et productif sur des sujets urgents d'intérêt scientifique mondial. Le Forum 2022 s'est déroulé les 16 et 17 juin et avait pour thème « Bringing Nature into Decision Making ». L'objectif du forum était de faire progresser l'intégration à l'échelle du système de la biodiversité et des avantages de la nature pour les personnes dans la prise de décision. Carl Folke, directeur scientifique du Stockholm Resilience Centre, a ouvert l'événement par une présentation inspirante sur l'interdépendance de la civilisation et du monde vivant dans l'Anthropocène.

Angela Andrade, présidente de la CGE, a été invitée à faire une présentation sur les solutions fondées sur la nature et l'adaptation au changement climatique dans le cadre du panel « Driving Transformation : Scaling Success and Opening New Frontiers ».

Vous pouvez en savoir plus sur le forum ici.

En avril, un Forum mondial virtuel a été organisé pour obtenir des réactions et des contributions sur le projet zéro ; en mai, des réactions ont été obtenues au XVème Congrès forestier mondial lors d'un événement parallèle intitulé « System-wide capacities needed to enhance ecosystem restoration throughout the Decade and beyond ». La prochaine étape consiste à créer une première ébauche des procédures opérationnelles, qui sera diffusée au début du mois d'août pour une consultation mondiale via le site Web de la Décennie des Nations Unies ainsi que par courrier électronique direct aux membres de la CGE et aux autres parties prenantes

Parmi les autres occasions de fournir des contributions, citons la session de juillet du webinaire mensuel du groupe thématique sur la restauration des écosystèmes (zoom ; vendredi 15 juillet, 12h00 EDT) ; la 13ème Conférence européenne sur la restauration écologique (Alicante, Espagne ; 5-9 septembre), et la 26ème session du Comité des forêts de la FAO (Rome, Italie ; 3-7 octobre).

Vous pouvez contacter cara.nelson@umontana.edu pour plus d'informations.

La présidente régionale pour l'Asie du Sud, Shalini Dhyani, a également participé en tant qu'oratrice à l'événement parallèle du Congrès forestier mondial le 2 mai 2022, où elle a dirigé une session sur les approches systématiques des politiques et pratiques agroforestières en Asie et a présenté l'Agroforesterie pour atteindre les objectifs mondiaux d'adaptation au climat et d'atténuation de ses effets. Vous pouvez en savoir plus sur cette publication ici.

L'écosystème de prairie est l'un des écosystèmes les plus menacés de la région d'Asie du Sud. Il s'agit d'un écosystème dynamique qui a évolué dans des conditions écologiques variées et qui abrite un riche éventail de flore et de faune, y compris des espèces endémiques et mondialement menacées comme la grande outarde indienne, le porc pygmée, le thar de Nilgiri, etc. Cependant, la plupart des prairies de la région se dégradent rapidement en raison du manque de gestion et de politique, ce qui entraîne une perte de biodiversité, de services écosystémiques et de bien-être humain. L'Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré 2026 l’Année internationale des prairies et des pasteurs, reflétant le rôle important que jouent les prairies saines dans la création d'un environnement durable, de la croissance économique et de moyens de subsistance résilients pour les communautés du monde entier.

La question de la conservation des écosystèmes de prairie a été soulevée lors de la réunion régionale 2021-2025 de la CGE pour l'Asie du Sud le 12 février 2022, afin d'entreprendre diverses activités dans ce domaine. Ce dialogue sur les prairies était un suivi de la réunion régionale pour échanger les connaissances et les besoins d'action à entreprendre à l'avenir.

Regardez le webinaire complet ici.

Le point focal de la CGE-Asie, Madhav Karki, avec le soutien de Shalini Dhyani, présidente régionale de l'Asie du Sud, et de Deepu Sivadas, responsable des jeunes boursiers de l'UICN, a organisé un webinaire le 12 juin pour souligner et célébrer conjointement la Journée mondiale de l'environnement et la Journée mondiale de l'océan, 2022. Le thème du webinaire était « Sustainable Livelihood in Harmony with Nature Protects both People and Planet: How CEM is contributing to the Vision of Living in Harmony with Nature ». L'objectif de l'événement était de promouvoir un partage actif des connaissances entre les membres de la GCE, de les sensibiliser et de contribuer aux deux thème des deux journées respectivement : "Vivre durablement en harmonie avec la nature" et "Revitalisation : Action collective pour l'océan".

Le discours principal du webinaire a été prononcé par Madhav Karki sur la réalisation des objectifs du développement durable en intégrant la résilience dans l'agenda 2030 pour le développement durable. Il a souligné la nécessité de renforcer le rôle du système de production socio-écologique en intégrant la conservation, les moyens de subsistance et l'adaptation, l'utilisation des connaissances et des pratiques traditionnelles et scientifiques de manière synergique, et la gestion adaptative pour construire des écosystèmes et des moyens de subsistance résilients en modérant les risques et en utilisant les opportunités telles que les solutions fondées sur la nature.

Parmi les autres intervenants figuraient les responsables régionaux de la CGE en Asie, Namue Lee, Ronnakorn Triraganon, Shalini Dhyani, Hemanthi Ranasinghe et Mahdi Kolahi. Les intervenants ont partagé leurs connaissances spécifiques et leurs activités sur des sujets tels que le rôle de la foresterie communautaire dans la relance verte post-Covid19 en Asie du Sud-Est, l'océan comme moyen de subsistance durable au Sri Lanka, et la collaboration avec le monde universitaire et le secteur privé en Asie du Nord-Est. Shalini Dhyani a présenté le résumé de la discussion du webinaire en soulignant l’importance des communautés et les écosystèmes sains pour atteindre des moyens de subsistance résilients, inclusifs et durables.

Fin avril, la vice-présidente de la CGE, Liette Vasseur, a été invitée à un atelier intitulé « Nature-based Solutions for Carbon Sequestration » organisé par Net Zero Atlantic à Halifax, en Nouvelle-Écosse, au Canada, pour discuter du concept de solutions fondées sur la nature et présenter la norme mondiale. La réunion a été très productive avec des présentations et des discussions en table ronde. Il était évident que nous parlions en fait de Solutions Naturelles pour le Climat avec l'objectif clair d'augmenter la séquestration du carbone par la plantation de forêts, la restauration des zones humides et les pratiques agricoles. En outre, la question de l'inclusion, notamment des peuples indigènes, a été soulevée.

Cet atelier, qui s'est tenu les 30 et 31 mai, a été organisé par un groupe de personnes motivées par l'importance de voir le Canada revenir au premier plan en matière de restauration écologique, avec le soutien, entre autres, de la Commission mondiale des aires protégées de l'UICN, du Comité canadien de l'UICN et du Musée canadien de la nature. Les Canadiens étaient autrefois très actifs dans le domaine de la restauration et ont dirigé l'élaboration des premiers principes et lignes directrices de niveau national pour la restauration écologique dans le monde. Ils ont ainsi joué un rôle de premier plan dans la Société internationale pour la restauration écologique. La question était donc de savoir quelle serait la contribution du Canada au cours de la Décennie des Nations Unies pour la Restauration des Écosystèmes. Le principal objectif de cette réunion était de discuter des priorités pour faire avancer le programme canadien, y compris l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'action. La réunion a été très productive, et les participants sont restés impliqués tout au long de la réunion. Maintenant, en tant que "coalition de volontaires", ils se réuniront tous les mois pour faire avancer le programme. Il a été jugé important de veiller à ce que les points soient reliés entre la recherche, la pratique et la politique. Parmi les mesures à prendre, certains participeront à la rédaction de notes d'information, d'autres à l'élaboration du programme de recherche et d'autres encore à l'organisation de la conférence ER3 (restauration des écosystèmes) qui se tiendra à Québec en juin 2023.

Le groupe thématique sur la restauration des écosystèmes (ERTG) a contribué à l'élaboration du cadre pour le partage des informations sur les projets de restauration, qui a été lancé en mars 2022 par l'Observatoire mondial de la restauration (GRO), la Society for Ecological Restoration et Climate Focus. Le cadre a été élaboré pour suivre les progrès et les tendances de la restauration des écosystèmes et comprend des indicateurs de suivi et des descripteurs de projets pour faciliter la collecte et l'utilisation des informations sur les projets de restauration des écosystèmes. Le groupe a rejoint plus de 80 personnes de 55 organisations de 27 pays pour aider à développer le cadre, qui comprend des indicateurs de suivi organisés selon les 10 principes de la Décennie des Nations Unies. Le cadre est disponible sur le site Web du GRO.

L'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) a déclaré la période 2021-2030 Décennie des Nations Unies pour la Restauration des Écosystèmes, afin de créer un mouvement mondial en faveur de la prévention, de l'arrêt et de l'inversion de la dégradation des écosystèmes dans le monde entier. L'une des principales limites identifiées par la stratégie de la Décennie des Nations Unies est le manque de connaissances et de capacités techniques suffisantes pour concevoir, mettre en œuvre, surveiller et soutenir les initiatives de restauration. Afin de remédier à cet obstacle, la CGE et son groupe thématique sur la restauration des écosystèmes (ERTG) ont travaillé avec le groupe de travail sur les meilleures pratiques de la Décennie des Nations unies, dirigé par la FAO, et la Society for Ecological Restoration pour développer dix principes directeurs qui sous-tendent l'ensemble des activités de restauration des écosystèmes.

Cependant, pour que les principes soient appliqués, il est nécessaire de disposer de normes de pratique qui détaillent les considérations spécifiques pour la planification, la mise en œuvre, le suivi, l'évaluation et le rapport des activités de restauration des écosystèmes. A cette fin, l'équipe de collaboration s'est engagée dans un processus en plusieurs étapes pour développer des normes de pratique pour la Décennie des Nations Unies. La première étape a consisté à faire l'inventaire des protocoles existants pour différents types d'activités de restauration qui entrent dans le cadre général de la restauration des écosystèmes. L'inventaire, qui s'est achevé en janvier, a été utilisé pour créer une version zéro des documents de stratégie.

Le groupe de travail sur la résilience et la transformation socio-écologique (SERT) a organisé en mai et juin sept réunions afin de solliciter des propositions de projets émanant des membres qui feront progresser le mandat de la CGE, le Programme de l'UICN et les résolutions des membres de l'UICN. Les domaines de travail ont été préalablement identifiés par une enquête auprès des membres du SERT. Les chefs de projet sont en train d'élaborer des plans de travail et formeront plus tard cet été un cercle de direction qui se réunira périodiquement pour assurer la coordination générale et la gestion du projet.

Parmi les autres points importants, les propositions comprennent (1) l'organisation d'un webinaire en espagnol basé en Amérique du Sud qui examinera la pertinence et la signification de la « résilience » et de la « transformation » dans la région ; (2) l'élaboration d'un cadre de résilience et de cas correspondants qui illustrent comment des concepts fondamentaux comme la panarchie peuvent soutenir les priorités de la CGE et de l'UICN ; (3) l'organisation d'un webinaire qui explore l'utilisation des technologies décentralisées dans la conservation, y compris les blockchains ; (4) la compilation de la littérature sur les forces et les faiblesses des solutions fondées sur la nature, en soutien à une future révision de la norme ; et (5) l'organisation d'une bibliographie sur les philosophies indigènes qui présentent des similitudes et des contrastes avec la « résilience » et la « transformation ».

Vous pouvez regarder la série complète de webinaires ici.

Si vous voulez en savoir plus sur ces conversations initiales vous pouvez visiter la page principale du portail ou contacter les responsables du SERT, Dorian Fougeres et Manuela Ruiz.

De même, la coordination avec les groupes pairs de la CGE est en cours, et d'autres connexions sont les bienvenues !

Le webinaire « Journée internationale de la biodiversité » par la CGE a présenté « Intruders in the Nature's Canvas » où plusieurs membres de la CGE du réseau régional d'Asie du Sud ont participé.

Regardez le webinaire complet ici.

Thomas Döring, membre du groupe de travail sur la résilience et la transformation socio-écologique (SERT), a participé à un atelier sur les études de l'agroécologie dans les systèmes de culture biologique et conventionnelle à long terme (7-8 juin), organisé par Jorgen Olesen de l'université d'Aarhus et qui s'est tenu à Fouloum, au Danemark (programme ci-joint). L'un des thèmes centraux de l'atelier était la transition verte dans les systèmes agricoles et alimentaires. L'atelier a montré l'importance des expériences agricoles de terrain à long terme pour quantifier les effets des systèmes d'utilisation des terres sur la durabilité, la stabilité et la résilience. Cependant, il a également montré comment la transformation et le changement dynamiques des systèmes d'utilisation des terres (dans ce cas, des systèmes de culture) sont particulièrement difficiles à concilier avec la nature généralement statique des expérimentations à long terme (LTE). Quelques exemples ont été donnés sur la façon dont une telle mise en œuvre plus dynamique dans les LTE pourrait être réalisée. La participation des parties prenantes était essentielle à différents niveaux. Un autre résultat de l'atelier a été l'importance de la communication entre la recherche et les politiques pour faciliter la transformation de l'agriculture. Les résultats officiels de l'atelier devraient être publiés l'année prochaine.

Le Groupe d'experts sur la pêche de la CGE de l'UICN a participé aux négociations sur le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020 de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) lors du 3e groupe de travail à composition non limitée, qui s'est tenu à Genève, en Suisse, du 14 au 29 mars 2022. Le groupe a organisé un événement parallèle en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) sur la pêche, les océans et la biodiversité marine dans le cadre mondial de la biodiversité post-2020.

Le groupe a obtenu les deux projets suivants en relation avec le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020 et les outils de gestion par zone :

• Soutenir les Parties en matière de rapports sur la pêche : Le groupe a préparé son travail sur le projet « The challenge of reporting on fisheries performance in the Post-2020 Global Biodiversity Framework : guiding fisheries towards the implementation of biodiversity targets », visant à fournir aux Parties de la CDB l'assistance technique nécessaire pour rendre compte des objectifs liés à la pêche dans le cadre mondial. Le groupe attend l'adoption du cadre plus tard dans l'année avant de pouvoir commencer à travailler sur ce projet.

• État des lieux et orientations futures des outils de gestion par zone (ABMT) dans le domaine de la pêche : Avec la pertinence croissante de la dimension spatiale dans la gestion des pêches, le groupe a travaillé sur le projet « The growing role of Area-Based Management Tools in fisheries and their ecological and socio-economic environment: advancing progress by sharing experience ». Le projet vise à examiner le rôle actuel et futur des ABMT dans et sur les pêcheries, y compris la planification de l'espace marin (MSP) et les solutions fondées sur la nature (SfN) et à développer des orientations politiques dans ce domaine très pertinent et en évolution rapide est en cours d'élaboration.

Vous pouvez réviser les messages clés et l'enregistrement de l'événement ici.

Lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne, les membres du Groupe d'experts sur la pêche de la CGE de l'UICN ont participé activement aux discussions et ont contribué à la Déclaration politique. Les membres du groupe ont également organisé l'événement parallèle « The Future of the Oceans : finding cooperative pathways towards 2030 » en collaboration avec le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Norvège, la CDB, la FAO et le Bureau européen pour la conservation et le développement.

Pour plus d'informations et pour voir la présentation complète, visitez le site web ici.

Le jeudi 30 juin dernier, le groupe thématique de la CGE sur l'atténuation des impacts et la compensation écologique, dirigé par Martine Maron, Amrei von Hase, Mark Johnston, Annie Dakmejian, Stacey Baggaley, Fabrice Quètier, Camille Le Guen, Carleigh Whitman et Nadine McCormick, a organisé notre 15ème dialogue CGE intitulé « Nature Positive : Qu'est-ce que c'est et comment le faire ». Le webinaire a mis l'accent sur la façon dont les actions en faveur de la biodiversité prennent de l'ampleur et, par conséquent, sur la nécessité d'une économie « positive pour la nature » ainsi que sur la nécessité pour les entreprises d'être « positives pour la nature » à travers les chaînes de valeur, ce qui inclut la coordination, la collaboration, l'action collective, le partage des expériences et des leçons apprises. Le Dialogue a donné un aperçu de ce que signifie le terme « nature positive », de sa différence avec le « net positif » ou le « net gain », et de la manière dont les entreprises le peuvent intégrer dans leurs opérations et activités mondiales.

Regardez le dialogue complet ici.

Le premier Congrès africain sur les aires protégées de l'UICN (APAC) est le tout premier rassemblement à l'échelle du continent de dirigeants, de citoyens et de groupes d'intérêt africains pour discuter du rôle des aires protégées dans la conservation de la nature, la sauvegarde de la vie sauvage, la fourniture de services écosystémiques vitaux et la promotion du développement durable, tout en conservant le patrimoine culturel et les traditions.

Le congrès eut lieu du 18 au 23 juillet à Kigali, au Rwanda, où la CGE a dirigé plusieurs panels et événements avec la participation de ses membres Bernal Herrera, Joyce Jefwa, Tomas Zulkin et Hillary Masundire.

Pour plus d'informations sur le congrès et pour voir l'agenda complet, visitez le site de l'APAC.

Le Dr. Juan Carlos Rocha, membre du groupe de travail sur la résilience et la transformation socio-écologique (SERT), a publié l'article « Ecosystems are showing symptoms or resilience loss » qui traite sur la manière dont les écosystèmes du monde entier risquent de connaître des transitions critiques en raison de l'augmentation des pressions anthropiques et du changement climatique. Pourtant, il n'est pas clair où les risques sont les plus élevés ou où dans le monde les écosystèmes sont plus vulnérables. La résilience des écosystèmes marins et terrestres est mesurée avec des proxies de productivité à l'échelle mondiale. Jusqu'à 29 % des écosystèmes terrestres et 24 % des écosystèmes marins de la planète présentent des symptômes de perte de résilience. Ces symptômes se manifestent dans tous les biomes, mais la toundra arctique et la forêt boréale sont les plus touchées, ainsi que l'océan Indien et le Pacifique oriental. Bien que les résultats soient probablement sous-estimés, ils permettent d'identifier les zones à risque ainsi que la synchronisation potentielle de certaines transitions, aidant ainsi à prioriser les zones pour les interventions de gestion et la conservation. L'intérêt de cette recherche est de fournir une autre ligne de soutien aux écosystèmes en danger (voir la liste rouge des écosystèmes - RLE) et de fournir des cartes spatiales explicites de la résilience écologique qui peuvent être utiles pour la gestion et la conservation.

Tilamn Hertz, membre du membre du groupe de travail sur la résilience et la transformation socio-écologique (SERT), a écrit « Between Radical and Realistic : Biodiversity, Transformation and Development Cooperation | EBA ». Le document se concentre sur le rôle potentiel des acteurs du développement, y compris l'Agence suédoise de coopération internationale au développement, dans le soutien à la transformation nécessaire pour atteindre les objectifs de biodiversité et les objectifs de développement durable. Il présente d'abord le contexte de la perte rapide de la biodiversité, notamment dans le cadre des travaux de l’IPBES. Ensuite, il résume une discussion correspondante avec d'éminents experts internationaux convoqués par le « groupe d'experts suédois pour les études sur l'aide » (EBA). L'EBA espère que ce document contribuera à l'élaboration d'une théorie générale du changement pour soutenir la protection de la biodiversité.

Ahjond Garmestani, membre du groupe de travail sur la résilience et la transformation socioécologique (SERT), a récemment co-écrit le document intitulé « Social Vulnerability, social- ecological resilience and coastal governance ». L'article explique comment la vulnérabilité sociale dans la gouvernance côtière est principalement influencée par l'ingénierie, la communauté et la résilience aux catastrophes, en se concentrant sur les réponses de retour et de récupération aux changements environnementaux (par exemple, les ouragans et les feux de forêt). Les auteurs suggèrent une nouvelle perspective fondée sur la résilience socio-écologique, qui englobe la dynamique des systèmes liés des humains et de la nature. Cette nouvelle perspective tient compte de la dynamique des systèmes terrestres à diverses échelles spatiales et temporelles. La prise en compte de la résilience socio-écologique et de ses aspects fondamentaux (c'est-à-dire la panarchie, l'adaptation et la transformation) est essentielle pour informer la gouvernance côtière des systèmes socio-écologiques et pour aborder les questions suivantes : nous adaptons-nous ou transformons-nous le système socio-écologique ?

Bryan Jenkins, membre du SERT, a récemment publié « The contribution of resilience assessment to impact assessment and Project Appraisal » (2022). Le document présente une approche de l'évaluation de la résilience basée sur les cycles adaptatifs, les voies de défaillance, les échelles spatiales multiples et les interventions de gestion. Des exemples sont donnés d'applications de l'évaluation de la résilience à l'évaluation de projets, à la politique environnementale, aux programmes environnementaux, aux priorités de réhabilitation et à la conception de projets.

M. Jenkins a présenté son article intitulé « Constraint mapping for avoiding effects of development : the application to Point Wilson and its aftermath » lors de la récente conférence Waste Management and Environmental Impact, qui s'est tenue du 7 au 9 juin 2002 à Madrid, en Espagne. L'article décrit comment la cartographie des contraintes a permis d'identifier les zones qui devaient être protégées du développement, y compris le principal habitat d'hivernage d'une espèce menacée, le perroquet à ventre orange. Si la protection de l'habitat s'est avérée utile, la suite a indiqué qu'une gouvernance informée, habilitée et réactive d'un programme proactif de rétablissement du perroquet était nécessaire pour parvenir au rétablissement de l'espèce.

Lors des négociations de mars 2022 sur le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020, la Liste Rouge des Écosystèmes et ses indicateurs (Red List Index of Ecosystems - RLIE) ont été proposés comme indicateurs principaux pour les écosystèmes dans le cadre de l'Objectif A. Auparavant, la RLIE figurait comme indicateur complémentaire. En tant qu'indicateurs principaux, les nations devraient rendre compte du statut de leurs écosystèmes sur la liste rouge et des progrès réalisés pour atteindre l'objectif d'augmentation de la superficie, de l'intégrité et de la connectivité des écosystèmes au cours de la prochaine décennie.

Pour en savoir plus sur l'index des écosystèmes de la Liste rouge, cliquez ici.

Afin de faciliter la conservation et la gestion de la biodiversité aux Maldives, une équipe d'experts de l'UICN Maldives, du laboratoire d'écologie mondiale de l'Université James Cook et d'experts en écosystèmes locaux a appliqué la typologie des écosystèmes mondiaux de l'UICN aux écosystèmes du pays. Le ministère de l'environnement, du changement climatique et de la technologie des Maldives vient de publier le rapport : « Applying the IUCN Global Ecosystem Typology to the Maldives », qui comprend une analyse documentaire de 169 publications et les résultats d'un atelier collaboratif avec des experts locaux pour confirmer et affiner la typologie pour les Maldives.

Author of image: Maren Toor

Cette première étude a permis d'identifier trente-trois écotypes biogéographiques présents aux Maldives. Il s'agit d'une première étape qui aidera à structurer une évaluation nationale de la Liste Rouge des Écosystèmes et soutiendra la gestion environnementale.

La publication « Forest Dynamics and Conservation », co-écrite par Manoj Kumar, Shalini Dhyani et Naveen Kalra, est sortie en juin. Elle présente une application détaillée de l'apprentissage automatique et des simulations pour comprendre l'avenir des forêts, décrit les méthodologies et les calculs pour étudier la structure et la croissance des forêts, et explore la dynamique des forêts et les environnements circondants à l'aide d'études de cas.

Retrouvez l'intégralité de la publication ici.

Quantification par scénario des changements d'utilisation des terres et de leurs impacts sur les services écosystémiques : « A case of Bhitarkanika mangrove area », Odisha, India, est un article récent co-écrit par Rakesh Kadaverugu et Shalini Dhyani, entre autres. Il s'agit d'un effort pour comprendre les services écosystémiques (SE) des mangroves, en particulier dans les pays en développement et sous-développés, afin d'accélérer la conservation de ces écosystèmes, car malgré plusieurs mesures de conservation prises pour les protéger, ils continuent à être confrontées à des menaces économiques, socio-environnementales et climatiques.

Retrouvez l'article complet ici.

« Impact of agriculture intensification on forest degradation and tree carbon stock; Promoting multi-criteria optimization for restoration in Central India », une publication récente de Jayshree Shukla, Shalini Dhyani, Paras Pujari, Ashutosh Mishra et Parikshit Verma est une approche d'optimisation multicritères utilisée pour identifier les zones prioritaires de restauration et quantifier l'ampleur des facteurs de perte de biodiversité dans la région en étudiant les liens entre le stock de carbone des forêts, l'intensification de l'agriculture et la modification de la structure des forêts à différents degrés de perturbation.

Retrouvez l'article complet ici.