Lors de deux événements virtuels de haut niveau, des parties prenantes du monde entier se sont jointes aux leaders et champions des SfN des secteurs privé et public, pour en savoir plus sur le Standard et ce qui peut être fait pour intégrer les SfN dans le monde et redéfinir notre relation avec la nature. La Présidente de la CGE, Angela Andrade, a participé à la table ronde du lancement de haut niveau, en parlant du rôle nécessaire de la science et des connaissances pour maintenir le standard robuste. Les enregistrements de l'événement de lancement et du panel de discussion de haut niveau sont maintenant disponibles. Les deux publications – le Standard Mondial pour les Solutions fondées sur la Nature (SfN) et le Guide d'utilisation du Standard- ont été publiées en anglais, espagnol et français. Le Guide d'utilisation sera bientôt disponible sur le site Web de l'UICN. Cliquez ici pour plus d'informations sur le Standard, son histoire et le processus de consultation rigoureux derrière sa création.

Pour contribuer au développement de la structure de gouvernance globale du Standard Mondial pour les SfN, le comité directeur de la CGE et plusieurs chefs des groupes thématiques de la Commission se sont réunis fin août pour réfléchir sur le Comité de la Science et des Connaissances (Science and Knowledge Commitee - SKC), dans lequel la présidente de la CGE et le responsable du groupe thématique des SfN représenteront la CGE. Les principaux sujets abordés ont été les rôles du comité ; la nécessité d'un réseau scientifique ; le type de membres requis pour garantir que tous les secteurs sont représentés et engagés ; les moyens possibles d'assurer des interactions constructives et efficaces entre le Comité et les trois autres organes affiliés au sein de la structure de gouvernance ; et certaines priorités de recherche sur lesquelles le Comité pourrait se concentrer.

Le fonds de recherche Exploration New Frontiers au Canada a apLa participation des jeunes à la science est l'un des grands défis auxquels est confronté un petit pays comme El Salvador. Francisco S. Álvarez, membre du réseau des jeunes de la CGE, membre fondateur et actuel président de la Fundación Naturaleza El Salvador, a fait la promotion de la première opportunité de financement pour les jeunes scientifiques au Salvador par le biais du programme de bourses de recherche de la Fondation. Ce programme offre des opportunités d'apprentissage par l'expérience, en partageant avec de jeunes scientifiques salvadoriens plus expérimentés qui collaborent en tant que tuteurs pour les futurs jeunes chercheurs du pays. Ce fonds favorise la création de solutions fondées sur la science face aux grands défis environnementaux mondiaux. Le fonds est aligné sur les axes stratégiques de travail de l'UICN et encourage la participation des jeunes au sein des différents groupes thématiques de l'UICN. Dans sa première édition, ce fonds financera deux projets de recherche impliquant des espèces menacées ou en danger selon la Liste Rouge des espèces enacées de l’UICN. Deux jeunes scientifiques accompagnés de leurs tuteurs vont enquêter sur les baleines à bosse présentes sur les côtes salvadoriennes, ainsi que sur les amphibiens de la forêt nuageuse de la plus haute montagne d'El Salvador. Ce programme espère créer des opportunités d'apprentissage pour les futurs chercheurs au Salvador, et que leurs travaux génèrent des informations pertinentes qui contribuent à améliorer la gestion et la protection de la biodiversité de ce pays. Pour plus d'informations, visitez le site Web de la Fundación Naturaleza El Salvador.

L'Organisation des Nations Unies dirige un processus de révision de son Système de Comptabilité Économique de l'Environnement - Comptes Expérimentaux des Écosystèmes (SEEA-AEE pour ses seigles en anglais). Un certain nombre de membres de la CGE contribuent en tant qu'auteurs et membres de groupes de travail, avec Juha Siikamaki du secrétariat de l'UICN. David Keith et Emily Nicholson représentent respectivement l'équipe de la Liste Rouge des Écosystèmes dans les groupes de travail de la condition des écosystèmes ainsi que spatial. Des ébauches de chapitres de l'examen ont été publiées pour consultation publique en février, et les commentaires ont été discutés lors d'un forum virtuel d'experts en juin. David a présenté au forum la typologie des écosystèmes mondiaux de l'UICN, qui a été adoptée comme classification SEEA-EEA de référence pour les actifs des écosystèmes. Les chapitres révisés du SEEA-EEA révisé sont en préparation et devraient être publiés à la fin de 2020.

Le CGE a contribué à la discussion du cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020 et espère que l'agenda sera adopté en 2021 lors de la prochaine COP 15 de la CDB (2ème trimestre de 2021), et fournira une feuille de route claire à 2030, avec des objectifs et des cibles ambitieux. Dans l'engagement de son développement, la CGE participe à plusieurs événements préparatoires pour la COP. Par exemple, le Groupe d'Experts sur les Pêches de la CGE (FEG pour se seigles en anglais) vise à participer à la 24ème session de l'Organe Subsidiaire de Conseil Scientifique, Technique et Technologique (SBSTTA24) de la CDB, désormais reportée au premier trimestre de 2021. La FEG organise un événement parallèle pour le SBSTTA24, en coopération avec le Fonds de Défense de l'Environnement, la FAO et le Secrétariat de la CDB. La note conceptuelle, en cours de finalisation, sera prochainement soumise. L'événement parallèle abordera l'interface entre la gestion des pêches et la conservation marine, et informera le développement du cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020.

Le Groupe Thématique de la Liste Rouge des Écosystèmes souhaite la bienvenue à Marcos Valderrabano qui a rejoint le Programme Mondial de Gestion des Écosystèmes au Secrétariat de l'UICN en tant que responsable du programme de la Liste Rouge des Écosystèmes (LRE). Marcos vient du Bureau Régional Méditerranéen de l'UICN où il a eu une expérience des projets de la Liste Rouge, ainsi que d'autres initiatives de l'UICN telles que les zones clés pour la biodiversité. Il est un point de contact clé pour la LRE et travaille activement sur sa stratégie, les ressources de formation et la sensibilisation. Les membres de la CGE souhaitent bonne chance à Marcos et ont hâte de travailler avec lui à l'avenir en sa nouvelle qualité de responsable du programme LRE.

La première Liste Rouge des Écosystèmes du Myanmar a été récemment publiée, élaborée dans le cadre d’un partenariat comprenant le Ministère des Ressources Naturelles et de la Conservation de l’Environnement du Myanmar, WCS, l’Université James Cook, l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et l’UICN. L'évaluation comprenait 64 écosystèmes, y compris des systèmes de littoral et de marée étendus, des forêts tropicales et subtropicales, des savanes, des zones humides inondées de façon saisonnière et des écosystèmes alpins de haute altitude. Ces écosystèmes soutiennent une diversité impressionnante, avec plus de 16000 plantes, 314 mammifères, 1150 oiseaux, 293 reptiles et 139 espèces d'amphibiens. Tous les critères de la Liste Rouge des Écosystèmes ont été évalués en association avec des experts nationaux des écosystèmes. Les évaluateurs ont constaté qu'environ 45% des écosystèmes évalués sont menacés, 26% sont insuffisants en données (informations publiées insuffisantes pour évaluer leur risque) et un écosystème s'est déjà effondré. Plus d'informations peuvent être trouvées sur le site Web du projet avec un manuscrit pré-imprimé sur l'état et la distribution des écosystèmes du Myanmar disponible sur bioRxiv.

En plus de l'évaluation nationale de la LRE du Myanmar, quatre nouvelles évaluations de la LRE ont été publiées récemment. Deux d’entre elles sont des évaluations stratégiques des écosystèmes locaux : la forêt de mangroves des Sundarbans Indiens, qui est l’une des plus grandes forêts de mangroves du monde, et l’écosystème Oyster Reef du sud et de l’est de l’Australie. Dans une perspective plus large, une équipe multinationale a évalué le système de dunes de sable de la côte sud de l'Atlantique, qui est réparti sur les côtes du Brésil, de l'Uruguay et de l'Argentine. Enfin, des experts de l'Académie Chinoise des Sciences ont utilisé les critères de la LRE de l'UICN pour évaluer l'état de conservation des forêts chinoises. Ici le lien vers les évaluations.

Irene Zager (Provita et Groupe thématique LRE) a présenté « L'évaluation de l'état de conservation des écosystèmes du monde avec la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN » lors de la série de webinaires « Restauration des écosystèmes : Initiatives mondiales en science et pratique », organisée par le Groupe Thématique sur la Restauration des Écosystèmes (ERTG pour ses seigles en anglais) le 21 août. Le webinaire visait à fournir une mise à jour sur les progrès et les réalisations récents de la LRE, en mettant l'accent sur ses applications. Plus de 200 personnes ont assisté à la session en direct, disponible sur la chaîne YouTube du ERTG. Visitez ce lien direct.

Le Groupe travaille activement avec de nombreux collaborateurs sur une étude de cas des meilleures pratiques qui sera publiée prochainement. L'approche des meilleures pratiques incorpore l'établissement d'une cartographie de base fondée sur des preuves scientifiques et cinq catégories de couverture de mauvaises herbes à travers le paysage. Les informations de base fournissent des informations générales sur l'impact des espèces de mauvaises herbes sur la biodiversité. À partir de ces connaissances de base, il sera possible de déterminer le lieu et la méthode les plus efficaces pour restaurer et gérer les espèces envahissantes afin de restaurer la biodiversité. En utilisant cette méthodologie, ils pourront mesurer l'efficacité écologique et économique de la restauration impliquant des espèces envahissantes au fil du temps. Cette approche est de plus en plus connue et adoptée. Le Groupe espère que lorsque le document final d'étude de cas aura été produit, l'approche pourra être mise en œuvre dans toute la communauté mondiale. Dans ce lien, vous pouvez cliquer sur le bulletin de décembre pour en savoir plus sur l'approche.

L'évaluation des espèces envahissantes de l'IPBES est maintenant disponible pour un examen externe dans ce lien. Veuillez saisir cette occasion pour faire part de vos commentaires sur cette première version du document.

Le Jardin Botanique Coranique (QBG) a organisé une discussion en ligne très informative intitulée « Les défis de la flore et des écosystèmes de la péninsule arabique et les actions immédiates requises ». Le webinaire réunissait plusieurs experts dans le domaine et était animé par M. Ahmed El-Gharib, chercheur adjoint et membre actif de la CGE en Asie occidentale. Les sujets de discussion comprenaient la biodiversité, la protection des espèces menacées, la socio-économie et la conservation des plantes, les projets de restauration et les plantes médicinales potentielles et leurs utilisations. Une série d'études de cas ont également été présentées, relatives aux objectifs de la Stratégie Mondiale pour la Conservation des Plantes 2020, programme de la CBD approuvé par le Qatar et 195 autres gouvernements dans le monde. Le webinaire a été témoin de la renaissance du Groupe de Spécialistes des Espèces Végétales Arabes (APSG pour ses seigles en anglais), un organisme créé en 1996 et le premier du genre à avoir une couverture géographique plutôt que taxonomique. Ses membres comprennent les pays de la péninsule arabique, la Jordanie, la Syrie, le Liban, la Palestine et l'Irak. L'APSG vise à rassembler les parties intéressées pour convenir de normes et de protocoles pour les pays individuels, afin qu'elles puissent atteindre les objectifs de conservation et de préservation de leurs espèces végétales. L'APSG aidera les botanistes à faciliter le transfert de connaissances et les collaborations et à exécuter efficacement des projets de conservation au niveau régional. Retrouvez ici l'enregistrement du webinaire.

Après le lancement virtuel du Standard Mondial pour les Solutions fondées sur la Nature (SfN) et l'appel à l'action, et l'intérêt croissant des différentes parties prenantes internationales pour adopter davantage ces lignes directrices, trois membres de la CGE de ll’Asie de l'Ouest (Tamer Khafaga - président régional, Hatem Shabana – membre, et Ahmed El Gharib - membre) ont proposé et rédigé une note conceptuelle qui vise à améliorer certaines initiatives positives dans la région de Sainte-Catherine, dans le sud du Sinaï - Égypte. La ville de Sainte-Catherine est célèbre pour son interconnexion avec les trois principales religions abrahamiques du monde (judaïsme, christianisme et islam), où Moïse croyait avoir reçu les dix commandements, le christianisme a prospéré avec la tradition monastique orthodoxe encore active jusqu'à nos jours et où le prophète Mohammed a donné sa protection avec une lettre aux moines du Sinaï. Les initiatives soutiennent le nouveau Standard Mondial pour les SfN, l'atténuation du changement climatique et le Programme des Nations Unies pour les Objectifs de Développement Durable à l'horizon 2030.

Nous vivons certainement une époque inhabituelle et sans précédent. Partout dans le monde, les gens repensent leur vie, leurs routines et leurs valeurs en raison de la pandémie mondiale actuelle de Covid19. De nombreux défenseurs de l'environnement, jeunes et vieux, ont atteint le point de remettre en question leur rôle et potentiellement même de « passer de la prévention à la limitation des dégâts ». Bien qu'il s'agisse d'un concept qui donne à réfléchir et qui fait peur, il est réel et nous devons tous comprendre que notre patrimoine naturel et notre identité naturelle sont gravement menacés.

L'Endangered Wildlife Trust (EWT), au cours des cinq dernières années, a réussi à sécuriser officiellement plus de 5100 hectares de réserves naturelles et plus de 100000 hectares d'environnements protégés dans des zones prioritaires. Ces zones protégées stratégiquement sélectionnées sécurisent les habitats menacés, les espèces menacées et les services écosystémiques essentiels. Ils font partie des zones stratégiques d'approvisionnement en eau et en eau souterraine identifiées au niveau national et contribuent à la stratégie nationale d'expansion des aires protégées. EWT est également en train de sécuriser davantage d'hectares de réserves naturelles et d'environnements protégés afin de sécuriser potentiellement officiellement au moins 250000 ha d'habitat naturel intact au cours des cinq prochaines années. En lien avec cela, il est impératif que le développement soit mis en œuvre de manière responsable et durable. Les développeurs soumettent souvent sans le savoir des propositions de développement dans des zones très sensibles qui auraient des impacts durables et généralement permanents sur la faune et les services écosystémiques qui soutiennent les populations locales et les centres urbains. Le processus d'évaluation d'impact environnemental (EIE) est conçu et destiné à évaluer et guider ces développements afin d'éviter, réduire, réhabiliter et / ou compenser ces impacts selon la hiérarchie d'atténuation. L'EWT dirige un projet visant à améliorer le processus d'EIE et la législation associée. Pour plus d'informations, contacter : Dr. Ian Little, président régional de la CGE pour l'Afrique orientale et australe.

La Présidente régionale de la CGE pour l'Asie du Sud, Dr. Shalini Dhyani, a participé en tant qu'éminente panéliste à la session de discussion spéciale sur « la croissance verte et les stratégies de durabilité » le 27 août à l'Institut National pour la Gestion des Catastrophes avec des partenaires techniques internationaux et nationaux qui ont organisé une Conférence de trois jours sur « l'Interface Recherche-Politique-Pratique de Science & Technologie pour la Gestion des Risques Climatiques » du 25 au 27 août dans le cadre du projet CAP-RES parrainé par DST-GoI. L'événement était organisé par le Dr Anil Kumar Gupta, membre de la CGE de l’Asie du Sud.

Le Dr Madhav Karki (Vice-président de la CGE) et le Dr Shalini Dhyani (Président régional de la CGE de l’Asie du Sud) ont participé à la réunion régionale de la CGE le 17 juillet 2020, organisée par les pays membres du Népal pour discuter de la situation actuelle de la Covid19 et des problèmes de conservation et de gestion des écosystèmes. Le webinaire en ligne a été suivi par un grand nombre de membres du Népal. Le Dr Rishi Shah, le Dr Madhav Karki, Mme Yamuna Ghale, le Dr Shalini Dhyani et le Dr Mahendra Maharjan ont parlé des questions pertinentes liées aux écosystèmes du Népal, aux défis des agroécosystèmes et majoritairement aux zoonitiques et aux maladies pandémiques. L'événement a été organisé par le Dr Sushila Nepali, responsable national de la CGE au Népal, et les membres Dr Mohan P. Devkota et Dr Prahlad Thapa.

Le Dr Shalini Dhyani a participé en tant que panéliste à un webinaire sur l'impact de laCovid19 sur la recherche sur la biodiversité en Inde. L'événement était basé sur un sondage en ligne auquel ont répondu plus de 500 chercheurs à travers l'Inde et fut organisé par l'Université des Pêches et des Études Océaniques du Kerala, Kochi.

Le Programme Mondial de Gestion des Écosystèmes a travaillé avec la CGE pour développer et tester une méthodologie d'évaluation et de surveillance de la santé des pâturages au cours des 3 dernières années. Cela s'est fait en collaboration avec la FAO avec un financement du FEM. Cette méthodologie communément appelée PRAGA (Évaluation Participative des Pâturages et Prairies) est conçue pour évaluer la santé des parcours / prairies du point de vue de l’utilisateur des terres ; prend en compte à la fois les connaissances scientifiques et locales et s'appuie sur un certain nombre d'indicateurs représentatifs de base. La méthodologie est également conçue pour évaluer la santé des pâturages à grande échelle mais avec suffisamment de flexibilité pour s'adapter au contexte et au pays spécifiques. La méthodologie est guidée par deux principes concurrents : des détails adéquats pour la prise de décision et un moindre coût. Une composante essentielle de la méthodologie est la participation des parties prenantes concernées à différentes étapes. Les informations générées par la méthodologie guident la prise de décision par les utilisateurs des terres quotidiennement et orientent les investissements et la planification par les gouvernements locaux et nationaux. La méthodologie a jusqu'à présent été testée dans sept pays dont le Kenya, le Niger, le Burkina Faso, le Kirghizistan, l'Uruguay, la Jordanie et l'Égypte et il existe des perspectives de déploiement dans d'autres régions de ces pays qui n'ont pas ciblé le 1er cycle d'évaluation, ainsi que de le reproduire dans d’autres pays. La plupart des pays où la méthodologie a été testée jusqu'à présent sont des États membres de l'UICN et les membres de l'UICN de chaque pays ont été impliqués dans le test de la méthodologie. Les leçons tirées des tests dans les sept pays initiaux ont été documentées et le projet de méthodologie est en cours de révision. Une méthodologie révisée sera disponible avant la fin de cette année. Pour plus d'informations sur la méthodologie PRAGA cliquez ici.

Le marais de La Estrella est une zone humide géante de 4000000 hectares située au nord de l'Argentine (province de Formosa) et principalement formée par le déversement de la rivière Pilcomayo qui commence dans la cordillère des Andes (Bolivie) et se termine dans La Estrella (Argentine). Le marais a un régime de pulsation naturel régi par le régime de la rivière Pilcomayo et a été formé en partie en raison de l'élévation de la route 28 dans sa frontière est avec l'idée d'accumuler de l'eau pour l'irrigation. Chaque année, lorsque le marais s'assèche au printemps, les poissons doivent nager dans la rivière Pilcomayo (en amont) ou se déplacer vers la rivière Salado (en aval) pour chercher refuge dans des zones où l'eau a des niveaux d'oxygène et température adéquats, en évitant d'être piégés dans les lagunes anoxiques qui restent dans le marais. Bien que la mortalité des poissons soit un phénomène récurrent et naturel, elle a considérablement augmenté en 2020 parce que l'agence de gestion de l'eau de la province de Formose a fermé la connexion avec la rivière Salado afin de déverser de l'eau dans les canaux d'irrigation qui drainent la zone. En conséquence, des milliers de poissons, principalement du sábalo (Prochilodus lineatus), ont été piégés et sont morts en raison de conditions de qualité de l'eau inappropriées. La mortalité massive du sábalo est également très préoccupante pour les autorités boliviennes car cette espèce représente la principale espèce cible des pêcheries boliviennes au cours moyen du Pilcomayo. Ce cas montre la nécessité d'harmoniser l'utilisation de l'eau dans de tels systèmes en tenant compte de la dynamique hydrologique naturelle. Il est nécessaire que les agences de gestion de l'eau répondent aux exigences de l'irrigation pour la production agricole locale mais en étant compatible avec le cycle de vie des espèces de poissons et leurs besoins écologiques.

Quatre autres pays ont achevé avec succès la première étape de leurs évaluations nationales des écosystèmes (NEAs, pour ses seigles en anglais). En coordination avec l'Initiative Nationale d'Évaluation des Écosystèmes du Centre Mondial de Surveillance de la Conservation de l'Environnement du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP-WCMC), l'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Grenade ont mené avec succès des études de cadrage qui jetteront les bases de leurs NEAs. Les NEAs sont des évaluations d'experts sur les tendances actuelles de la biodiversité et des services écosystémiques, y compris la manière dont les gens s'engagent et en dépendent. Sur la base des évaluations de l'IPBES, les NEAs combinent l'engagement des parties prenantes, la recherche scientifique et d'autres systèmes de connaissances pour synthétiser les informations disponibles ainsi que les lacunes existantes, visant à intégrer les valeurs de la biodiversité et des services écosystémiques dans l'élaboration des politiques et la prise de décision. 

L'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Grenade ont défini dans leurs études de cadrage des questions politiques clés à aborder dans leurs NEAs. En coordination avec UNEP-WCMC et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les quatre pays sélectionnent actuellement des auteurs pour produire leurs rapports complets. Les auteurs représenteront un éventail de systèmes de connaissances, d’expertise et de géographies, reflétant la diversité de chaque pays et adaptant chaque évaluation aux besoins nationaux. Cliquez ici pour en savoir plus sur la portée des NEAs et les expériences de chaque pays partenaire. Les membres de la CGE sont invités à contacter assessment@unep-wcmc.org pour toute demande de renseignements sur la conduite d'évaluations nationales des écosystèmes dans leurs pays respectifs. 

Ces travaux sont menés sous l'égide du Biodiversity and Ecosystem Services Network (BES-Net) hébergé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), avec le soutien de l'Initiative Internationale pour le Climat (IKI) du Ministère Fédéral de l'Environnement, de la Conservation de la Nature et Sûreté Nucléaire de la République Fédérale de l’Allemagne.

Conformément aux événements virtuels de haut niveau de l'UICN pour intégrer les SfN, redéfinir la relation des êtres humains avec la nature et relever les défis de société, une membre active du Réseau des Jeunes Professionnels de la CGE, Mme Enas Sarahneh de Jordanie, s'est portée volontaire pour traduire en arabe Standard Mondial del l’UICN pour les Solutions fondées sur la Nature, ainsi que le Guide d'utilisation. L'initiative a eu le plein soutien d'Angela Andrade, présidente mondiale de la CGE de l'UICN, convaincue de l'importance d'intégrer les jeunes professionnels dans les efforts de conservation. La traduction est devenue réalité grâce à l'aide du président régional de la CGE pour l'Asie occidentale, M. Tamer Khafaga, et le soutien du directeur régional du Bureau Régional de l'UICN pour l'Asie occidentale (UICN-ROWA) Dr Hnay El Shaer, et Mme Laila Annouri, responsable du Programme des Zones Arides, des Moyens de Subsistance et Genre, qui a révisé les deux documents afin de garantir des normes de traduction élevées.

Ré-ouverture du cours en ligne gratuit sur la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN - 5 octobre 2020

L'Université Deakin et l'UICN ont développé en partenariat un cours en ligne gratuit et ouvert sur la plateforme FutureLearn sous le nom de « Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN : la norme mondiale pour l'évaluation des risques pour les écosystèmes ». Au cours de ses trois premiers mois, le cours a accueilli plus de 3000 apprenants inscrits de 142 pays, issus de divers horizons, notamment des professionnels de la conservation, des chercheurs scientifiques, des étudiants universitaires et même des lycéens. Le cours est fermé pendant 6 semaines pour révision et mise à jour, et rouvrira le 5 octobre, où il restera ouvert et disponible jusqu'à la fin de 2021. Pour plus d'informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Nouveau site Web pour explorer les écosystèmes de la Terre

Un nouveau site Web permettant aux utilisateurs d'explorer la typologie des écosystèmes mondiaux de l'UICN sera lancé en octobre-novembre. Le site Web permet aux utilisateurs de naviguer dans la hiérarchie de la typologie, d'examiner les descriptions textuelles, les modèles conceptuels, les cartes de distribution mondiale et les images photographiques époustouflantes de forêts, de savanes et de prairies, de montagnes, de grottes, de zones humides, de rivières, de lacs, de rivages, de récifs, de marines plaines de sable, eaux océaniques pélagiques et fond marin profond. Il dispose également d'une application de cartographie, permettant aux utilisateurs d'explorer des statistiques spatiales pour des domaines d'intérêt, tels que des pays.

Premier webinaire régional sur les Solutions fondées sur la Nature (SfN). Spotlight sur les Balkans occidentaux.

Mettant en vedette d'éminents orateurs régionaux, le webinaire du jeudi 1er octobre à 10.00 heures (CET) donnera un aperçu des principaux défis auxquels sont confrontés les pays des Balkans occidentaux et mettra en évidence les opportunités des SfN pour réduire les risques de catastrophe et s'adapter au changement climatique. Il présentera les initiatives existantes et les solutions applicables dans la région, offrant un aperçu d'un nouveau projet de l'UICN financé par l'Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Sida) : « ADAPT: Solutions fondées sur la nature pour des sociétés résilientes dans les Balkans occidentaux ».

Inscrivez-vous et réservez la date. Le lien vers l'événement en ligne sera disponible plus près de la date, suivi de plus d'informations sur l'ordre du jour et les intervenants. Si vous avez des questions avant la prochaine invitation, n'hésitez pas à contacter Kristin.Meyer@iucn.org ou Vesna.Bjedov@iucn.org.

Andrade A., Zambrana-Torrelio C., Vasseur L., Nelson C., Carver S. & I. Convery. 2020. Rewilding for human health. The Ecologist. The Journal for the Post-Industrial Age.

Dhyani Shalini, Gupta Anil Kumar, Karki Madhav (Eds.). 2020. Nature-based Solutions for Resilient Ecosystems and Societies. Springer Nature Series: Disaster Resilience and Green Growth. Cliquer ici

Report du Congrès mondial de la nature 2020 de l'UICN 

À la lumière de l’évolution de la pandémie COVID-19 en cours, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Gouvernement de la République française ont décidé de reporter le Congrès mondial de la nature 2020.

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