La Commission de la Gestion des Écosystèmes est fière d'annoncer la création de trois nouveaux groupes thématiques. Deux d'entre eux étaient auparavant des groupes de travail de la CGE (Rewilding et Santé Humaine et Gestion des Écosystèmes) mais en raison de l'intérêt croissant pour ces thèmes, ils sont maintenant ouverts en tant que groupes thématiques. Ils continueront d'être dirigés par le Dr Carlos Zambrana-Torrelio (Santé Humaine et Gestion des Écosystèmes) et le Dr Stephen Carver et le Dr Ian Convery (Rewilding). Le troisième est le groupe thématique sur l'Atténuation de l'Impact et la Compensation Écologiques (IMEC, pour ses seigles en anglais). Dirigé par la Dre Martine Moran, ce groupe résulte de l'initiative d'un groupe interdisciplinaire d'universitaires et de praticiens intéressés par ce thème. La note suivante décrit plus en détail son orientation et ses objectifs. Visitez la nouvelle page du groupe pour plus d'informations.

Ce nouveau groupe thématique vise à fournir des orientations sur la mise en œuvre des meilleures pratiques de la hiérarchie d'atténuation et de la compensation écologique, comme la compensation de la biodiversité. Il examinera la politique et les pratiques concernant l'atténuation et la conception de la compensation, la gouvernance, le financement et la mise en œuvre. Il soutiendra l'amélioration continue vers les meilleures pratiques dans l'application de la hiérarchie d'atténuation, l'intégration d'une approche davantage axée sur les résultats, socialement intégrée et intelligente face au climat pour gérer les impacts du développement, et l'alignement des approches de compensation avec les objectifs de conservation de la biodiversité après 2020 dans le cadre de la CDB et des objectifs de développement durable (ODD). Le groupe accueille de nouveaux membres de tous les secteurs et de tous les pays. Visitez la page du groupe pour plus d’informations.

La récente équipe pivot de la CGE sur la Gestion des Écosystèmes et la Santé Humaine est une initiative transdisciplinaire qui propose : 1) d'identifier la force des relations entre l'émergence de la maladie et ses moteurs supposés; et 2) appliquer ces relations à des modèles de restauration écologique et de rewilding. Le 19 juin, ils ont présenté dans la série de webinaires mensuels du Groupe Thématique sur la Restauration des Écosystèmes, "Ecosystem Restoration: Global Initiatives in Science and Practice", une session intitulée « Explorant la restauration, le rewilding et la santé humaine » (Exploring Restoration, Rewilding and Human Health). Ils ont présenté leur initiative visant à explorer les relations potentielles entre la biodiversité, l'intégrité écologique et l'émergence et la transmission des maladies, et ont discuté des implications pour la planification et la mise en œuvre de la restauration écologique et du rewilding. L'équipe pivot est composée de : Angela Andrade, présidente de la CGE-UICN; Cara Nelson, dirigeante du Groupe Thématique sur la Restauration des Écosystèmes; Stephen Carver et Ian Convery codirigeants du Groupe Thématique sur Rewilding de la CGE; Carlos Zambrana-Torrelio, chef de file du Groupe Thématique sur la Santé Humaine et la Gestion des Écosystèmes; Liette Vasseur, vice-présidente de la CGE pour l'Amérique du Nord et dirigeante du Groupe Thématique sur la Gouvernance des Écosystèmes; Angie Luis, Gerardo Suzan Adam Eagle, Laurie B. Marczak et Céline Surette. Au cours du webinaire, l'équipe a invité les participants à répondre à cette enquête et l'invitation est ouverte à tous. Le webinaire est publié sur la page des webinaires sur la restauration.

Un webinaire intitulé « Tout ce que vous voulez savoir sur les chauves-souris et Covid-19 » a été organisé le 9 avril, à l'initiative du Réseau des Jeunes Professionnels de la CGE du Mexique, d’Amérique centrale et des Caraïbes. Les conférenciers étaient des scientifiques régionaux ayant une vaste expérience dans ces thèmes connexes : Dr Rodrigo Medellín (vice-président du Groupe de Spécialistes de l'UICN sur les Chauves-souris et Explorateur Général de Nat Geo); Amanda Vicente (MSc, spécialiste en zoonose et écologie des maladies); Luis Roberto Víquez (MSc, spécialiste du système immunitaire des chauves-souris); Dr. Bernal Rodríguez Herrera (programme costaricien de conservation des chauves-souris). Les spécialistes ont clarifié de nombreuses doutes, réfuté les mythes, les interprétations erronées et non fondées scientifiquement sur la relation entre les chauves-souris et Covid-19. Vous pouvez trouver l'enregistrement du webinaire sur le compte YouTube de la CGE.

La Liste Rouge des Écosystèmes – LRE de l'UICN est la norme mondiale pour l'évaluation des risques pour les écosystèmes, utilisée par les gouvernements, les ONG, les scientifiques et les praticiens afin de soutenir la biodiversité dans le monde. L'Université Deakin a mis au point un cours de formation gratuit à ce sujet. Le cours est conçu pour les praticiens de la conservation et les décideurs, ainsi que pour ceux qui s'intéressent à la durabilité. Il aidera les apprenants à comprendre l'approche et la base scientifique de la Liste Rouge des Écosystèmes, comment les critères et les catégories sont appliqués, et comment elle peut aider à prendre des décisions scientifiquement fondées dans la pratique de la gestion et la politique. Pour accéder au cours en ligne gratuit visitez : Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN: la norme mondiale pour l'évaluation des risques pour les écosystèmes.

Le fonds de recherche Exploration New Frontiers au Canada a approuvé un projet de la CGE sur la pensée et transformation systémiques pour une période de 2 ans. Le projet a été développé à partir de plusieurs discussions au sein de la CGE et parmi des chercheurs de l'Université Brock dirigés par Liette Vasseur sur la façon dont des questions telles que la gouvernance des écosystèmes, les relations entre la nature et les humains, la pensée systémique et la résilience peuvent être intégrées afin de re-conceptualiser et transformer nos relations avec l'environnement pour améliorer la protection et la conservation de toutes les espèces. L'équipe transdisciplinaire veut repenser et développer une vision sur la façon dont différents aspects peuvent être fusionnés sous des perspectives telles que les connaissances indigènes, les arts et les performances autochtones, ainsi que les connaissances scientifiques. Il est prévu que d'autres personnes intéressées par ce projet se joindront aux différentes activités prévues. Pour plus d'informations, contactez les membres du comité directeur Liette Vasseur et Bernal Herrera.

S'appuyant sur les travaux initiés avec la FAO en 2019, le Groupe d'Experts des Pêches de la CGE-UICN continue de travailler et soutenir la mise en œuvre des OECM avec : (i) l’élaboration d'un projet de réunion électronique avec la CPANE, l'OPANO, la CGPM, CIEM, OSPAR et la DG-MARE pour lesquels un financement a été obtenu; (2) Élaboration d'un document identifiant tous les points d'action nécessaires pour identifier les OECM, les intégrer dans les plans de gestion et de suivi / évaluation des pêcheries, les rapports récurrents et les procédures de révision.

Les 22 et 24 avril, la Commission Européenne por les Affaires Maritimes et la Pêche - DG MARE et le Service Européen pour l'Action Extérieure ont accueilli en ligne le Forum International sur la Gouvernance des Océans, initialement prévu à Bruxelles. Le président du Groupe d'Experts des Pêches de la CGE-UICN, Serge Garcia, ainsi que le vice-président, Jake Rice, et le coordinateur, Despina Symons, ont participé aux discussions et fourni des contributions à la Commission Européenne.

Un membre de la CGE, Ed Barrow, a présenté la conférence « Notre avenir dans la nature » dans le webinaire Revive - Ecoexist sur les liens entre les arbres et la spiritualité. Profitez-en!

En collaboration avec le Programme Marin et Polaire mondial de l'UICN (GMPP par ses seigles en anglais), Groupe d'Aquaculture fondée sur les Écosystèmes (E-bAG par se seigles en anglais) a poursuivi des travaux en explorant davantage les synergies entre l'aquaculture marine et les questions de conservation. Ce sujet a été initié dans le cadre d'un programme de première phase financé par la Fondation Albert II et a débouché sur deux livrables: une brochure et un article scientifique. L'intérêt d'une telle approche de concilier aquaculture et conservation a été mis en évidence ainsi que la nécessité de l'explorer davantage à travers des cas spécifiques. Une deuxième phase en cours a été lancée depuis 2018, financée par l'Agence Française de Développement dans le cadre du Partenariat France – UICN : Aquaculture, Communautés Côtières et Conservation (AquaCoCo). Un étude de cas fut développé à Zanzibar, permettant la sortie de deux livrables : 1) une version « courte » et « longue » du film documentaire Un défi commun - Aquaculture et conservation marine pour la fin 2019 ; 2) un document récent pour illustrer comment l’aquaculture et la conservation peuvent réellement interagir. Ce document est le premier d'une série d'un catalogue mondial sur l'aquaculture et la conservation marine. Pendant ce temps, l'équipe E-bAG impliquée dans le projet AquaCoCo de Zanzibar a également exploré le potentiel et les limites des systèmes aquacoles à considérer comme faisant partie des Solutions fondées sur la Nature (SfN) à travers deux documents pionniers qui sont en cours d'examen. Une telle application du concept des SfN à l'aquaculture pourrait constituer une future implication majeure de l'E-bAG pour explorer davantage ce tout nouveau domaine.

En mai, un petit groupe de membres de la CGE a sollicité des commentaires sur un document de travail sur la conservation transformatrice et la proposition de l'UICN Nature 2030, dans le cadre des préparatifs du Congrès Mondial de la Nature. Les auteurs soutiennent que la conservation transformatrice repense les relations entre la nature et la société, et les risques à la lumière des contributions apportées par la biodiversité et la nature aux populations et aux Objectifs de Développement Durable (ODD). La conservation transformatrice restructure les institutions qui régissent l'utilisation de la biodiversité et crée les conditions d'une utilisation durable. Le but ultime est de parvenir à des pratiques d'utilisation régénérative des ressources et à une répartition équitable des avantages de la biodiversité tout en faisant évoluer les sociétés vers des économies d'émissions négatives nettes. En préparation du Congrès, les auteurs utiliseront l'article et les commentaires pour promouvoir une compréhension et un langage communs, en particulier l'importance de travailler de manière systémique ; contribuer au mouvement mondial pour le changement transformateur, y compris la récupération de COVID-19 ; et soutenir des initiatives parallèles telles que le Cadre Mondial pour la Biodiversité après 2020. Un webinaire de la CGE est à venir, et les auteurs ont commencé à travailler sur un article de revue à comité de lecture.

La série de webinaires sur les initiatives mondiales de restauration des écosystèmes en science et pratique a invité les dirigeants et les membres de la CGE dès ce trimestre et pour les sessions suivantes. Tous les webinaires précédents sont accessibles dans ce lien et les diapositives de la session dans la nouvelle page des webinaires de la CGE.

Le groupe Santé Humaine et Gestion des Écosystèmes de la CGE, récemment modifié en tant que groupe thématique, a présenté le 19 juin l'initiative Exploring Restoration, Rewilding and Human Health, afin d'explorer les relations potentielles entre la biodiversité, l'intégrité écologique et l'émergence et la transmission des maladies, et a discuté des implications pour la planification et la mise en œuvre de la restauration écologique et du rewilding. L'équipe propose : 1) d'identifier la force des relations entre l'émergence de la maladie et ses moteurs supposés ; et 2) appliquer ces relations à des modèles de restauration écologique et de rewilding. L'équipe est composée de : Angela Andrade, présidente de la CGE-UICN ; Cara Nelson, dirigeante du Groupe Thématique sur la Restauration des Écosystèmes ; Stephen Carver codirigeant du Groupe Thématique Rewilding ; Ian Convery, codirigeant du Groupe Thématique Rewilding; Carlos Zambrana-Torrelio, dirigeant du Groupe Thématique Santé Humaine et Gestion des Écosystèmes; Liette Vasseur, vice-présidente de la CGE pour l'Amérique du Nord et dirigeante du Groupe Thématique sur la Gouvernance des Écosystèmes; Angie Luis, Laurie B. Marczak, Céline Surette, Gerardo Suzan et Adam Eagle.

James G. Hallett, membre de la CGE, président de la Société pour la Restauration Écologique et vice-président du Partenariat Mondial pour la Restauration des Forêts et des Paysages était le conférencier de la session du 15 mai : Forest and Landscape Restoration: the next decade.

Willem Ferwerda, Groupe Thématique sur la Gestion des Entreprises et des Écosystèmes, PDG et fondateur de Commonland, a présenté le 17 avril la session : « 4 Retours : expériences avec un modèle holistique pour intensifier la restauration des paysages dégradés à travers des communautés inspirantes, développant de nouveaux modèles économiques et finances mixtes ».

Depuis 2018, l'Agence pour l'Environnement d'Abu Dhabi (EAD) a établi une alliance avec Provita, la CGE et la Commission pour la Survie des Espèces de l'UICN. Le but de cette alliance est de renforcer les capacités de l'émirat à évaluer l'état de conservation de ses écosystèmes. 

Provita a fourni la formation ainsi que le soutien technique concernant les protocoles de la Liste Rouge des Écosystèmes tandis que l'EAD a été responsable de l'élaboration des évaluations. Une première formation en ligne a été achevée et actuellement l'équipe de l'EAD compile des informations et décrit les écosystèmes qui seront évalués. D'ici la fin de 2020, il devrait avoir une version préliminaire de l'évaluation de la Liste Rouge des Écosystèmes pour les écosystèmes d'Abu Dhabi.

La région de l’Asie du Sud de la CGE a lancé un numéro spécial du magazine Harnessing Nature (Vol 2, numéro 3) à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement 2020. Cette région de la CGE gère également un blog multi-auteurs et invite tous les membres régionaux de la CGE à utiliser cette plateforme pour présenter leurs travaux / activités dans le cadre du mandat de la CGE-UICN. Le magazine est une plateforme évaluée par les pairs et partage des histoires authentiques et révisées.

Pour célébrer la Journée Mondiale de l'Environnement 2020, l'Agence pour l'Environnement d'Abu Dhabi (EAD) dirigée par Nessrine Alzahlawi (membre de la CGE) a organisé un webinaire informatif sur la gestion durable des parcours, intitulé « Garder les parcours hyperarides vivants » (Keeping Hyper-Arid Rangelands Alive). Le webinaire a couvert les meilleures pratiques et solutions mondiales pour la gestion des parcours (rangelands). Peter Laban (membre de la CGE, Groupe de Spécialistes des Zones Arides) a fait une présentation sur l'investissement durable dans les écosystèmes des parcours arides et l'engagement des communautés locales dans la gestion durable des parcours. Jonathan Davis et Bora Masumbouko (Programme Mondial de Gestion des Écosystèmes de l'UICN) ont donné une conférence intitulée « Adapter la gestion des parcours pour les environnements hyperarides » (Adapting Rangeland Management for Hyper Arid environments). Tamer Khafaga (président régional de la CGE-UICN pour l’Asie de l'Ouest) a présenté « Les réponses des structures des communautés végétales à la gestion de la conservation dans les écosystèmes hyperarides du désert d'Arabie » (Plant community structure responses to conservation management in hyper-arid Arabian Desert ecosystems). David Gallacher (membre de la CGE - Asie de l'Ouest) a donné une conférence intitulée « Repenser la capacité de charge pour le désert d'Arabie » (Rethinking Carrying Capacity for the Arabian Desert). 

Le Dr Mohammed Shobrak (membre de la CGE) a participé à une conférence en ligne intitulée « Les oiseaux migrateurs et son lien écologique, et comment protéger leurs sentiers » (Migratory birds and its ecological connection and how to protect their paths) organisée en collaboration avec Middle East Bird International.

Cet article, dirigé par l'un de nos membres du Réseau de Jeunes Professionnels de la CGE, Amrit Kumar Mishra, explore la connectivité entre les écosystèmes des herbiers marins et des mangroves, pour évaluer l'influence d'un écosystème clé sur la dynamique des populations de l'autre. Les prairies sous-marines sont l'un des écosystèmes marins côtiers submergés les plus diversifiés et les plus largement distribués qui habitent les biorégions tropicales et tempérées du monde, à l'exception de l'Antarctique. Ces écosystèmes fournissent plusieurs types de services écosystémiques. Il est bien établi que les écosystèmes côtiers individuels (tels que les herbiers marins, les mangroves et les écosystèmes des récifs coralliens) agissent en tant qu'ingénieurs des écosystèmes. Parmi ceux-ci, les mangroves et les herbiers marins peuvent agir en tant que donateurs ou destinataires des flux côtiers et peuvent influencer la dynamique des populations de chacun. Cependant, l'influence des mangroves (en tant qu'ingénieurs des écosystèmes donateurs) sur les caractéristiques de la population de l'écosystème des herbiers adjacents (en tant qu'écosystème récepteur) est moins comprise, car la plupart des études impliquant des herbiers marins ainsi que des mangroves ou des récifs coralliens se sont concentrées sur le mouvement des animaux (principalement poissons ou invertébrés) entre ces écosystèmes. Bien que les communautés côtières du monde entier profitent de ces écosystèmes, les activités humaines, y compris la modification et la destruction des habitats côtiers, ont entraîné un déclin de 30% de la population d'herbes marines dans le monde au cours des trois à quatre dernières décennies, avec un déclin annuel de 7% an. Une grande partie de ce déclin s'est produite dans la biorégion d'Asie dans la mer d'Andaman, la mer de Java, la mer de Chine méridionale et le golfe de Thaïlande, considérés comme le point chaud de la biodiversité pour les écosystèmes d'herbes marines. L'article est accessible ici.

« Comment les jeunes prennent-ils soin de la biodiversité ? » fut la question directrice pour le webinaire tenu le 26 mai dans le cadre du projet « Appui à la République Dominicaine pour la révision de la Stratégie Nationale pour la Conservation et l'Utilisation Durable de la Biodiversité et Plan d'Action ». Ce projet a comme objectif intégres les jeunes dans le champ des ODD et augmenter sa participation en termes de mise en œuvre et de prise de décision sur la conservation de la biodiversité. Le webinaire fut organisé par le Ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles de la République Dominicaine, le Réseau Mondial de la Biodiversité pour les Jeunes (Global Youth Network for Biodiversity - GYBN) et Lemuel Familia (membre du Réseau de Jeunes Professionnels de la CGE). Cette activité a été réalisée dans le but de créer un espace d'échange sur les différents mécanismes et plateformes que les jeunes ont, en mettant l'accent sur le Réseau Mondial de la Jeunesse pour la Biodiversité de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CDB) à fin d’unifier les actions autour de la conservation de la biodiversité.

La conversation a créé un espace de discussion où plusieurs questions intéressantes ont émergé telles que « Comment les jeunes des communautés avec peu ou pas de connectivité peuvent-ils être approchés afin qu'ils connaissent et soient intégrés dans la conservation et la protection de la biodiversité? » ; « Comment les jeunes peuvent-ils influencer efficacement les personnes qui prennent des décisions qui obéissent à des mandats politiques et non à un programme environnemental, afin que ces actions pour la biodiversité soient exécutées? » ; « Est-ce que la gouvernance de la conservation des aires protégées est considérée comme un axe stratégique au sein du Réseau Mondial de la Jeunesse pour la Biodiversité? ». L'intérêt des jeunes dominicains à faire partie d'un groupe de lutte pour la protection de la biodiversité de leur pays fut évident.

Ce webinaire a déclenché un certain nombre de nouvelles collaborations entre les deux réseaux de jeunes (Réseau de Jeunes Professionnels de la CGE et Réseau Mondial de la Biodiversité pour les Jeunes), qui tentent d'encourager de nouveaux jeunes de la région et du monde à s'impliquer dans des initiatives au but commun d'être véritablement impliqués dans les processus décisionnels liés à la biodiversité et les écosystèmes.

Le Réseau des Jeunes Professionnels de la CGE organise deux réunions virtuelles pour ses membres afin de leur présenter la Commission et les possibles engagements des jeunes sur les activités de la CGE. Les réunions approchent les perspectives d'avenir du Réseau, et ont été organisées pour convenir à différents fuseaux horaires afin que tout le monde puisse y assister. Le premier aura lieu le 27 juin à 15 h 00 (India Standard Time, GMT +5h30) et le second le 28 juin à 16 h 00 (Eastern Standard Time - États-Unis et Canada, GMT-4:00). Pour plus d'informations, veuillez contacter Deepu Sivadas ou Salima Medoaur.

Du 20 au 24 avril, le Réseau de Jeunes Professionnels de la CGE du Mexique, d'Amérique Centrale et des Caraïbes a organisé le concours « Découvrir le monde de l'UICN ». Cette initiative eut pour objectif de générer une plus grande interaction avec ceux qui suivent la page, de dissiper les doutes et de fournir des informations précises sur ce qu'est l'UICN, la structure de la CGE, ses domaines prioritaires et l'importance du Congrès Mondial de la Nature. Cette initiative a reçu le soutien du Bureau Régional de l'UICN pour le Mexique, l'Amérique Centrale et les Caraïbes (ORMACC), le comité mexicain de l'UICN et la région Amérique du Sud de la CGE. Partant du principe de partager le travail effectué au sein du Réseau de Jeunes Professionnels et de la CGE, cette dynamique comprenait la publication de 5 infographies dans les pages Facebook officielles des bureaux et représentations mentionnées ci-dessus. Le dernier jour, un jeu-concours avec 3 questions a été publiée pour que les adeptes de ces pages puisassent répondre. Le résultat de ce concours comprend deux gagnants annoncés sur les réseaux sociaux.

Report du Congrès mondial de la nature 2020 de l'UICN 

À la lumière de l’évolution de la pandémie COVID-19 en cours, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Gouvernement de la République française ont décidé de reporter le Congrès mondial de la nature 2020 de l'UICN, à Marseille, au 7 - 15 janvier 2021, bien qu'initialement prévu du 11 - 19 juin.

En savoir plus...