Le nouveau Groupe de Travail sur la Santé Humaine et la Gestion des Écosystèmes (HH & EM TF) de la CGE est un protagoniste et une lumière directrice en ces temps de confusion apportant une approche claire et globale pour comprendre la pandémie de COVID-19. Le Dr. Carlos Zambrana-Torrelio, chef de ce nouveau groupe de travail de la CGE et vice-président associé pour la conservation et la santé dans l'Alliance Eco-Santé (Eco-Health Alliance) est le conférencier invité de l'édition spéciale de la série de webinaires Pulse of the Planet avec sa conférence : « Rayons X d’une pandémie ». Cet exposé est très pertinent pour replacer la pandémie actuelle de COVID-19 dans son contexte par rapport à l'histoire des pandémies humaines et aux solutions avantageuses liées à la gestion des écosystèmes. Le Dr Zambrana-Torrelio est l'un des rares experts mondiaux travaillant à la frontière entre la santé humaine et la santé des écosystèmes. Il s'intéresse particulièrement à la façon dont la diversité biologique - des virus aux écosystèmes - réagit aux gradients anthropiques. Il lance un appel urgent à un travail interdisciplinaire et régional pour produire des informations critiques qui brisent la chaîne de transmission et empêchent de futures épidémies de zoonoses. Le Dr. Zambrana-Torrelio fournit également des informations importantes tirées de sa vaste expérience en matière de politiques publiques, en associant les causes des maladies infectieuses émergentes (EID pour ses seigles en anglais) à la gestion des écosystèmes.

Ne manquez pas cette occasion d'accéder à ces informations scientifiques très pertinentes sur COVID-19 et les questions connexes. La conférence en anglais aura lieu le 10 avril. Vous pouvez vous inscrire ici pour le webinaire le 10 avril (à 12h00 HAE.)

* Des informations sur la conférence en espagnol (3 avril) sont disponibles sur la page NatureServe.

La Commission de l'UICN sur la Gestion des Écosystèmes (CGE) et le Groupe Thématique de la Liste Rouge des Écosystèmes (RLE TG) sont heureux d'annoncer que la version 1.01 de la Typologie Mondiale des Écosystèmes de l'UICN est disponible sur le site Web de la Liste Rouge des Ecosystèmes de l’UICN. La nouvelle typologie comprend six niveaux hiérarchiques pour prendre en charge les applications à l'échelle mondiale et à l'échelle locale. Compte tenu de l’évolution des connaissances sur les écosystèmes mondiaux, la Commission sollicite l’apport permanent de spécialistes des écosystèmes du monde entier ; par conséquent, un site est dédié à la consultation ouverte et à l'examen des profils des biomes (niveau 2) et des groupes fonctionnels des écosystèmes (niveau 3) de la typologie des écosystèmes mondiaux de l'UICN.

Sur la base des versions précédentes et des nombreux commentaires reçus, la liste finale des critères et indicateurs de la Norme Mondiale a été préparée par un groupe restreint - comprenant plusieurs dirigeants de la CGE - et approuvée lors de la dernière réunion du Conseil de l'UICN en février. La version finale du document standard complet, ainsi que ses directives de mise en œuvre, sont en cours de révision. Voir ici pour plus d'informations sur la Norme Mondiale pour les SfN. Actuellement, nous travaillons sur la structure de gouvernance de la Norme où la CGE jouera un rôle clé pour les prochaines phases, envisageant la direction d'un comité scientifique pour la prochaine intersession.

La saison des incendies 2019-2020 en Australie a été l'une des pires saisons d'incendie jamais enregistrées, non seulement en Australie, mais dans le monde. Les incendies ont causé la mort de 33 personnes, détruit plus de 3000 maisons et brûlé des millions d'hectares de terres, dont au moins 21% des forêts dans l'est de l'Australie - un record pour tout biome forestier dans le monde à l'ère des satellites. La fumée des feux de brousse a touché un grand nombre de personnes et a été estimé avoir causé 417 décès supplémentaires et plusieurs milliers d'hospitalisations.

Les incendies ont été précédés d'une chaleur et d'une sécheresse record, l'Australie ayant connu ses années les plus chaudes et les plus sèches jamais enregistrées en 2019, entraînant des niveaux d'humidité du carburant extrêmement bas. La saison des incendies elle-même a été caractérisée par des records généralisés dans des conditions météorologiques de feu dangereuses, qui ont favorisé la propagation des incendies à travers le paysage, y compris le complexe de Gospers Mountain au nord et à l'ouest de Sydney, qui a brûlé plus de 500 000 hectares.

En raison du développement de la pandémie de COVID-19, la réunion du comité directeur de la CGE a dû être développée virtuellement. Au cours des 30 et 31 mars, le comité, en collaboration avec les représentants du Secrétariat Stewart Maginnis et Radhika Murti, a travaillé sur plusieurs thèmes. Stewart Maginnis a présenté le projet de programme de l'UICN ainsi que les prochaines étapes de la Norme Mondiale pour les SfN, discutant de la gouvernance de la norme, de ses priorités de recherche et du rôle de la CGE pour les prochaines phases, envisageant la direction d'un comité scientifique pour la prochaine intersession. Dorian Fougères (co-responsable du Groupe de Travail sur la Résilience de la CGE) a présenté un document de discussion sur la conservation transformatrice dans les systèmes socio-écologiques. Ce document est censé contribuer à servir de référence à une approche globale des objectifs proposés dans le Programme de l'UICN 2021-2030, alignés sur les ODD, l'Agenda CBD post-2020 et l'Accord de Paris, entre autres. David Keith (responsable du Groupe de Travail sur la Liste Rouge des Écosystèmes) a présenté les avances du processus de publication scientifique de la typologie des écosystèmes mondiaux de l'UICN, et l'annonce que la version 1.01 de la typologie est désormais disponible (voir note dans cette section). Enfin, le comité a examiné les performances des groupes de la CGE et les mécanismes de communication interne au cours de la session 2017-2020, et a commencé à identifier des recommandations pour la prochaine intersession 2021-2024.

Les membres de la CGE comme le Dr Hamish Clarke jouent souvent des rôles importants dans la réadaptation et la recherche après le rétablissement. Le Dr Clarke fait partie du Centre de Gestion des Risques Environnementaux des Feux de Brousse (Center for Environmental Risk Management of Bushfires) de l'Université de Wollongong en Australie, qui, avec d'autres membres du New South Wales Bushfire Risk Management Research Hub (NSW BRMR Hub), mène des recherches sur les causes et les conséquences de ces incendies, y compris les impacts sur les espèces menacées et les écosystèmes, ainsi que les communautés forestières sensibles au feu telles que les forêts tropicales résiduelles. Les résultats de la recherche seront présentés à plusieurs enquêtes sur les feux de brousse qui ont lieu aux niveaux national et national, y compris une Commission Royale. Voir les publications pertinentes sur les incendies australiens dans la section ‘Publications’ de ce bulletin.

Une formation en trois parties a été offerte en anglais, espagnol et français en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en mars et jusqu'au 7 avril. La formation a présenté aux participants le laboratoire des Nations Unies sur la biodiversité, une plateforme en ligne qui permet aux décideurs et aux d'autres parties prenantes accéder aux couches de données mondiales, télécharger des ensembles de données nationaux et analyser ces ensembles de données en combinaison pour fournir des informations clés sur les objectifs d'Aichi de la CDB et les Objectifs de Développement Durable fondés sur la nature (Objectifs 13, 14, 15). Brock Blevins (codirecteur de Restauration des Écosystèmes de la CGE), qui coordonne et produit ces cours, fournira plus d'informations sur ses résultats dans le prochain bulletin. Vous pouvez le contacter si vous souhaitez plus d'informations sur les futures formations.

Le Groupe d’Experts des Pêches de la CGE-UICN a suivi de près et contribué au processus après 2020 dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CDB). Déjà en 2019 il a participé à la consultation de la CDB sur la biodiversité marine et côtière. Au début de 2020, le Groupe a soumis ses commentaires sur le projet de cadre zéro pour la biodiversité post-2020, puis a participé et contribué à la session de négociation post-2020 (OEWG 2), tenue à Rome du 24 au 29 février. Le président du Groupe, Serge Garcia, devait également participer à la consultation de la CDB sur l'utilisation durable liée au cadre pour la biodiversité après 2020 en mars 2020, qui a maintenant été reportée. Le Groupe se prépare ainsi à organiser un événement parallèle sur les pêches et la conservation marine pour le SBSTTA 24, maintenant reporté au 25-30 août à Ottawa, Canada. En outre, le Groupe poursuit ses travaux sur d'autres mesures de conservation efficaces par zone spécifiquement sur les pêcheries, à la suite des travaux lancés l'année dernière en collaboration avec la FAO et la CDB. Ces travaux aideront au secteur des pêches de capture marines à contribuer aux objectifs pour l’après-2020 et à les mettre en œuvre.

Il s'agit de l'une des principales contributions du Groupe d’Experts des Pêches de la CGE-UICN à la mise en œuvre des objectifs d'Aichi. Après un processus d'examen, long mais précis, par les Parties à la CDB, le Rapport sur l'évaluation des progrès accomplis vers l'Objectif 6 d'Aichi sur la pêche durable (disponible ici) a été publié par le Secrétariat de la CDB dans le cadre de sa série technique. Le rapport a été commandé par le Secrétariat de la CDB et développé par le Groupe d’Experts des Pêches de la CGE-UICN (principalement par Serge Garcia et Jake Rice, avec des contributions d'autres membres du groupe). Bien qu'il se concentre sur le cadre de l'Objectif 6 d'Aichi pour la Biodiversité (2011-2020), le rapport représente une base de connaissances importante pour l'élaboration des objectifs mondiaux de biodiversité pour l'après-2020 et alimentera également le processus du BBNJ (Biodiversité au-delà de la juridiction nationale) et du ODD 14. En outre, le rapport est une étape importante vers un dialogue et une coopération renforcés entre les communautés de la biodiversité et de la pêche. Plus d'informations peuvent être trouvées ici.

le Groupe d’Experts des Pêches de la CGE-UICN a contribué à la préparation du document de position de l'UICN sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales (BBNJ), et Despina Symons a prévu de participer en tant que membre de la délégation de l'UICN à la quatrième et dernière session de négociation, bien qu'il ait maintenant été reporté.

Les membres Groupe d’Experts des Pêches de la CGE-UICN Jake Rice et Despina Symons ont participé à l'atelier de la CBD sur les EBSA (Zones marines d'importance écologique ou biologique) visant à identifier les options de modification des descriptions des zones déjà approuvées et entrées dans le référentiel EBSA, ainsi qu’à développer des modalités pour décrire les nouvelles EBSA et renforcer la crédibilité et la transparence scientifique du processus. Les résultats de l'atelier éclaireront les futures négociations de la CDB sur cette question.

Judy Fisher, responsable du Groupe Thématique sur les Écosystèmes et les Éspèces Envahissantes, a participé au symposium The International Stage: Inspiring Change Round the Globe, un à l'UWA de l’Albany Centre en Australie le 13 mars 2020 dans le cadre du Festival des Oiseaux et de la Biodiversité de la Côte Sud, présenté par Green Skills et BirdLife Australia et soutenu par Lotterywest, Great Southern Development Commission, UWA-Albany et Gondwana Link Ltd. Sa présentation portait sur le Groupe de Travail et « La Génétique de la restauration: leçons pour la conservation ». Vous pouvez voir la vidéo de son discours ici.

Le Groupe Thématique de la Liste Rouge des Écosystèmes (LRE) de la CGE est heureux d'annoncer les gagnants du quatrième concours photo de la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN – « Ma place dans la nature ». Le concours était ouvert aux photographes professionnels et aux photographes en herbe du monde entier. Sous le thème « Ma place dans la nature » il y a eu deux modalités : photo individuelle et série de photos. Plus de 300 photographies individuelles et plus de 70 séries de photographies ont été reçues. Les gagnants du concours sont Ariel Amoroso d'Argentine (modalité photo individuelle) et Juan de Dios Morales d'Equateur (modalité Série de photos).

Nous vous invitons à profiter des photos finalistes du quatrième concours photo de la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN sur le compte Facebook de la LRE.

Le Réseau d'Information sur l'Utilisation Durable du Groupe Thématique sur l'Utilisation Durable et la Gestion des Écosystèmes (SUME) se renforce sur www.naturalliance.org, où le coréen, le persan (farsi) et le vietnamien ont été ajoutés au total de 31 langues. Les membres du SUME ont créé ce réseau mondial avec la capacité de fonctionner dans 50 langues administratives. Il a été lancé en Croatie le 24 avril[CG1] , en présence de la présidente de la CGE, Angela Andrade, de l'ancien président Piet Wit et de la présidente des Services Écosystémiques Simone Maynard (voir les pages d'actualités du site Internet du SUME). Un grand merci à tous ceux qui ont contribué, comme indiqué sur la page Naturalliance de notre site, et aux mécènes indiqués sur le site du Groupe Européen sur l’Utilisation Durable.[CG2] 

Le hub multilingue est conçu pour présenter des informations sur les principes généraux. Quelque 70 satellites relieront ensuite les communautés aux problèmes locaux dans les langues nationales et régionales. Les satellites sont accessibles en cliquant sur « informations sur votre lieu de résidence » (lien ici), après avoir sélectionné une zone linguistique avec le globe en haut. Il existe actuellement une dizaine de satellites dans un format standard simple (essayez par exemple l'Autriche, la Grèce, l'Inde), tandis que le site britannique (en anglais) est à un stade de développement plus avancé. Les pages s'ajouteront progressivement au hub multilingue. Au cours des trois derniers mois, nos merveilleux bénévoles experts en traduction ont traduit 25 langues pour une page sur le changement climatique. La prochaine cible, une page sur « Qu'est-ce que Covid-19 ? », traitera des problèmes liés à la pandémie concernant le commerce des espèces sauvages et le changement climatique.

Le Rapport d'Évaluation Mondial 2019 sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques de l'IPBES, la synthèse la plus complète des recherches sur l'état de la nature dans le monde, a montré que nous sommes confrontés à une menace sans précédent pour la nature à l'échelle mondiale. Cependant, il est clair que davantage de travail est nécessaire pour comprendre pleinement où le changement se produit sur le terrain, les moteurs du changement et les effets que cela a sur la société à l'échelle locale, nationale et mondiale. Le Centre Mondial de Surveillance de la Conservation de la Nature du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE-WCMC) aide huit pays à concevoir et à fournir des évaluations nationales des écosystèmes. Les travaux, qui ont commencé en 2017, se sont étendus à partir de quatre pays initiaux - le Cameroun, la Colombie, l'Éthiopie et le Viet Nam - pour inclure l'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge, la Grenade. Il est prévu qu'il y aura une nouvelle expansion de ce projet en 2020.

Chaque pays fait d'excellents progrès dans ses évaluations. Les évaluations nationales des écosystèmes fournissent les informations essentielles dont les pays ont besoin pour élaborer des politiques durables et comprendre les impacts des choix politiques. Ce faisant, ils contribuent à assurer le bien-être à long terme des personnes et de la biodiversité. Pour plus d'informations sur ce projet, veuillez consulter notre blog.

La région Asie du Sud de la CGE a produit deux numéros du volume 2 au cours de ce trimestre. Le numéro 1 contient des cas régionaux de gestion des écosystèmes (GE, ou EM pour ses seigles en anglais) ainsi que des réflexions sur des concepts de GE tels que la résilience. Il comprend également des articles sur les incendies de forêt et les conflits homme-faune. Le numéro 2 est un numéro spécial consacré à la Journée des Forêts et comprend des thèmes très pertinents tels que les maladies zoonotiques émergentes et la nécessité de protéger les forêts et la biodiversité. Il cite également des cas régionaux tels que : « Restauration des terres dégradées : Un cas de l'ouest de l'Himalaya »; « Le défi de Bonn et la restauration des paysages forestiers en Inde », et bien d’autres. Le magazine numérique est un recueil annuel d'articles sélectionnés du blog « Harnessing Nature » et vous pouvez trouver les deux numéros dans ce lien. Le blog recoit des contributions sur les solutions fondées sur la nature, la restauration des écosystèmes, la gestion des écosystèmes et la liste rouge des espèces et des écosystèmes, mais sans s'y limiter.

Le Canada a décidé de respecter son engagement envers le programme de biodiversité pour l'après-2020. Le gouvernement fédéral nouvellement élu (bien qu'il s'agisse d'un gouvernement minoritaire) s'est engagé à planter des milliards d'arbres, à créer un fonds de solutions pour le climat naturel et à protéger 30% des terres et des océans du Canada d'ici 2030. Dans le cadre de cet engagement, plusieurs organisations, dont Nature Canada, La Fédération Canadienne de la Faune, la CPAWS, Nature United, Nature Conservancy - Canada, la Fondation David Suzuki, Birds Canada, et bien d'autres, ont décidé de former un comité directeur sous l'égide de « Nature-based Solutions (NbS) to Climate Coalition » et d'organiser ce Sommet 2020. Liette Vasseur (membre du Comité Directeur de la CGE pour l'Amérique du Nord), qui a participé à ce sommet, commente: « il est encore nécessaire de mieux comprendre ce que les gens pensent sur les SfN (ou NbS par ses seigles en anglais) et comment les gouvernements et les organisations peuvent utiliser ce terme à différentes fins. À l'avenir, quelques pistes d'action pour la CGE qui pourraient être utiles sont : 1) d'examiner comment les connaissances et les pratiques culturelles autochtones peuvent servir d'inspiration ou d'éducation pour les SfN, 2) mieux définir ce qui peuvent être les SfN dans les systèmes urbains par rapport aux systèmes ruraux , 3) déterminer si des outils tels que les actifs naturels peuvent être utilisés dans la base de référence d'une SfN potentielle, et 4) évaluer ce que peuvent être les SfN dans des écosystèmes spécifiques (par exemple les agroécosystèmes) ».

Le Sommet sur les solutions climatiques fondées sur la nature (voir la note précédente) comprenait de nombreux dirigeants et des organisations des communautés autochtones du Canada. Ils étaient une voix forte pour expliquer leurs façons de penser à propos des SfN. Les dirigeants et organisations autochtones ont très bien présenté leurs visions des SfN et préparé une déclaration. Voici quelques extraits convaincants de la déclaration:

« Les solutions fondées sur la nature sont de plus en plus référencées dans la culture traditionnelle pour décrire comment les peuples autochtones interagissent et continuent d'interagir avec la terre, l'eau, l'air et toute la création. Nous sommes heureux qu'ils, que vous écoutiez enfin.

Cependant, le cadre actuel de ces solutions continue de conceptualiser les humains comme séparés de la nature, de marchandiser la nature en termes de bilans et de compensations, et considère la terre et l'eau comme dépourvues de peuples autochtones et ouvertes au développement. De toute évidence, nous avons besoin d'une refonte complète. Les vraies solutions, véritablement fondées sur la nature, nécessitent une transformation au-delà de l'approche traditionnelle ; une transformation qui fait passer le paradigme d'une culture hyper-consumériste à un paradigme enraciné dans des relations qui valorisent le lien entre les personnes, la terre et la réciprocité… Les solutions fondées sur la nature doivent reconnaître que les peuples autochtones, qu'ils soient Mi'kmaq, Anishinaabe, Cree ou Metis, sont des nations et des peuples qui peuvent détenir certains droits inhérents, issus de traités et protégés par la Constitution. Toute solution doit simultanément permettre aux peuples autochtones d'exercer leur autorité et de contribuer à la réconciliation. Sans cela, et même avec les intentions les plus progressistes, la société dominante continuera de marginaliser les peuples autochtones et nos régimes fonciers. »

(Déclaration des peuples autochtones sur les solutions climatiques fondées sur la nature. Élaborée et présentée par les peuples autochtones participant au Sommet sur les solutions climatiques fondées sur la nature. Présenté le 6 février 2020 au territoire Algonquin / Territoire de Mississauga / Ottawa-Canada. Fourni par Liette Vasseur membre du Comité Directeur de la CGE)

Des chercheurs de différentes institutions ont appliqué les catégories et critères de la Liste Rouge des Écosystèmes (LRE) pour évaluer douze écosystèmes dominants dans le bassin du fleuve Xilin, une zone de prairie représentative en Chine. Les résultats montrent que les écosystèmes évalués sont confrontés à des menaces variables : deux types sont confrontés à un risque élevé d'effondrement et sont classés en danger, huit sont considérés comme vulnérables et les deux autres sont considérés comme les moins préoccupants. Cette étude met en lumière d'autres applications de la LRE et promeut la conservation des écosystèmes locaux en Chine.

Cette évaluation est en libre accès et disponible sur le site Web LRE.

Le Groupe de Spécialistes des Agroécosystèmes de la CGE-UICN a organisé une session spéciale sur la gestion des agroécosystèmes pour la sécurité alimentaire et la durabilité de l'environnement en février, lors de la « Conférence Nationale sur la Durabilité de l'Environnement : innovations, dimensions translationnelles et perspectives » à Babasaheb Bhimrao Ambedkar University, Lucknow, Inde. M. Pradeep Kumar Dubey, membre du Groupe, a parlé des pratiques agricoles adaptatives avec une référence spéciale à la riziculture dans l'est de l'UP.

C'est avec une profonde tristesse que l'on a appris le décès de Ghanimat Azhdari. Elle était dans l'avion qui a quitté Téhéran le 8 janvier 2020. Ghanimat Azhdari était membre de la CGE au cours de la période de travail précédente et elle a été l'un des candidats présélectionnés pour notre Young Professional Award pour assister au Congrès Mondial de la Nature à Hawai'i en 2016. Son travail a ensuite été remarqué par nous comme très impressionnant, avec un excellent engagement et influence de la communauté. Nous exprimons nos sincères condoléances à la famille de Ghanimat pour cette perte tragique, ainsi qu'à nos collègues du forum des zones protégées autochtones et communautaires (ICCAs pour ses seigles en anglais). Veuillez noter qu'un espace de commentaires ou d'hommage a été mis en place par le Consortium ICCA indiqué ici. Nous avons eu l'honneur d'avoir Ghanimat parmi les membres de notre Commission. Puisse-t-elle reposer en paix.

Report du Congrès mondial de la nature 2020 de l'UICN 

À la lumière de l’évolution de la pandémie COVID-19 en cours, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Gouvernement de la République française ont décidé de reporter le Congrès mondial de la nature 2020 de l'UICN, à Marseille, au 7 - 15 janvier 2021, bien qu'initialement prévu du 11 - 19 juin.

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